11 août 2021

Rapport GIEC : impacts et pression anthropique sur les océans

« Le pire est à venir » Dans son dernier rapport paru le 9 août dernier, le GIEC annonce des changements climatiques irrémédiables dès 2025. Acidification, pollution aux micro- et nanoplastiques, les océans sont fortement impactés par l’activité humaine. Dans notre nouveau dossier « On en parle », nous faisons le point sur la situation des océans et l’apport de la Recherche dans la compréhension des mécanismes de nos océans pour mieux prédire et limiter les impacts de la pression anthropique.

impacts et pression anthropique sur les océans

Une métrologie à la hauteur des défis scientifiques

Véritable poumon de notre planète, l’Océan montre des signes d’essoufflement, victime de l’Anthropocène. Et avec le sien, c’est notre propre avenir qui est menacé. Si la prise de conscience a été plutôt lente, elle est maintenant effective : 2021 marque le début de la Décennie de l’océan et d’une course scientifique ouverte à toutes les disciplines. Il s’agit de mieux comprendre les mécanismes de nos océans, pour mieux prédire et limiter les impacts de la pression anthropique. Et cela, le plus rapidement possible. Outil clé dans cette quête de résilience, la métrologie se met en ordre de marche.

« Le pire est à venir, avec des implications sur la vie de nos enfants et nos petits-enfants bien plus que sur la nôtre. » Dans son rapport qui sera intégralement publié en 2022, et dont la première partie sur les constats a été publiée le 09 août, le GIEC est de plus en plus alarmiste : la vie sur Terre va irrémédiablement changer, et bien avant 2050. Si, à cet horizon, certains Etats se sont engagés à limiter le réchauffement climatique à + 2°C par rapport à l’ère préindustrielle, les experts estiment que des conséquences irréversibles peuvent apparaître dès + 1,5°C. Un seuil qui pourrait être franchi en 2025, avec 40% de probabilités, selon l’Organisation météorologique internationale. « Même à + 1,5 °C, les conditions de vie vont changer au-delà de la capacité de certains organismes à s’adapter », précise le rapport, évoquant notamment les récifs coralliens.

Le point sur le situation et l'apport de la recherche dans notre dossier "Océan : un vaste espace de recherche (enfin) ouvert"