L'inhalation de nano-objets, de leurs agrégats et agglomérats (NOAA) étant considérée comme potentiellement dangereuse, l'ANSES recommande de prendre des mesures pour éviter ou minimiser l'exposition des salariés. Afin d’assurer leur sécurité, le LNE vous aide à évaluer cette exposition dans l’air des lieux de travail selon la norme NF EN 17058:2018.
BTP, automobile, aéronautique, textile, énergie, électronique, médical, agro-alimentaire, cosmétiques etc… La production, la manipulation de poudres et la mise en œuvre de nano-objets et de nanomatériaux est aujourd’hui courante dans la majorité des secteurs industriels. Ces particules ultra-fines émises dans l’air lors de certains procédés industriels peuvent être inhalées par les opérateurs.
Or, l’appareil respiratoire constitue la voie principale de pénétration des nano-objets dans l’organisme humain. Ils peuvent également se retrouver dans le système gastro-intestinal après avoir été ingérés ou après déglutition lorsqu’ils ont été inhalés.
De nombreux rapports scientifiques considèrent l'inhalation de nanomatériaux comme potentiellement dangereuse, aussi l'ANSES a recommandé de prendre des mesures pour éviter ou minimiser l'exposition des personnels.
Il n’existe pas en France de dispositif réglementaire spécifique relatif à la protection des opérateurs pouvant être exposés aux nanomatériaux manufacturés. Néanmoins, l’article L 4121-1 du Code du travail impose au chef d’établissement de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs.
Peu de valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP) sont aujourd’hui définies pour ces substances à l’échelle nanométrique. L’ANSES a ainsi recommandé en Mars 2021 une valeur pour le dioxyde de titane (TiO2) sous forme nanoparticulaire, alors que le NIOSH aux USA avait proposé il y a quelques années une valeur pour les nanotubes de carbone (NTC).
L’Institut LNE Nanotech met à disposition son expertise reconnue dans la caractérisation des nanomatériaux ainsi que les moyens de pointe de sa plateforme MONA dédiée à la caractérisation de nano-objets dans l’air, et de sa plateforme CARMEN dédiée à la caractérisation de nanomatériaux.
Le LNE effectue des mesures et prélèvements sur site et utilise ses plateformes pour caractériser la taille, la forme et l’état d’agglomération, d’agrégation des particules ainsi que leur composition chimique. Ces outils permettent de vous accompagner dans l’évaluation de l’exposition de vos salariés aux NOAA selon la norme NF EN 17058 : 2018 « Exposition sur les lieux de travail - Evaluation de l’exposition par inhalation aux nano-objets et à leurs agrégats et agglomérats ».
La norme NF EN 17058 : 2018 permet de déployer une approche échelonnée pour l’évaluation de l’exposition aux NOAA. Le passage à l’étape N+1 dépend directement des résultats obtenus à l’étape N et permet d’affiner les données nécessaires pour une évaluation des risques pertinente et fiable.
Cette approche permet ainsi au LNE de proposer une prestation modulable et adaptable à la situation du client.
Ces trois niveaux d’investigations pourront permettre :
Les protocoles utilisés par nos experts pour les mesures en temps réels et les prélèvements sont basés sur les méthodologies normalisées au niveau européen au sein du groupe de travail WG3 du Comité Technique 137 « Evaluation de l'exposition aux agents chimiques et biologiques sur le lieu de travail » auquel le LNE participe. Certains travaux sont notamment en cours avec une contribution du LNE :