7 octobre 2020

Nanoparticules de dioxyde de titane : le E171 traverse la barrière placentaire

Dans le cadre d’une étude menée par plusieurs laboratoires, dont le LNE, et parue le 7 octobre 2020 dans la revue Particle and Fibre Toxicology, il a été démontré pour la première fois que des nanoparticules de dioxyde de titane présentes dans l’additif E171 peuvent traverser le placenta et atteindre l’environnement fœtal.

Des analyses pour détecter des nanoparticules de dioxyde de titane

Cette étude a été réalisée en collectant 22 placentas de mères volontaires et en dosant le contenu total en titane accumulé dans cet organe lors de la grossesse. Les analyses microscopiques et chimiques ont alors montré une accumulation de dioxyde de titane dans le placenta, la majorité sous forme de nanoparticules. Ces mêmes analyses ont également été réalisées sur des échantillons de méconium (premières selles du nouveau-né) avec les mêmes résultats.

En tant qu’expert reconnu de la caractérisation de nanoparticules, le LNE a apporté sa contribution à cette étude en analysant les échantillons prélevés pour y chercher des particules de dioxyde de titane. Le défi étant de parvenir à réaliser ces mesures dans un matériel biologique. 

Pour en savoir sur l'étude

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