Longévité des disques enregistrables (CD, DVD…) : mythe ou réalité ?

L’information numérique est entrée dans notre quotidien, à titre professionnel ou personnel. Documents administratifs, médicaux, scientifiques sont créés directement en numérique pour leurs avantages : facilité d’utilisation et de réutilisation, flexibilité, compacité du stockage, transmission à distance instantanée…

Or la conservation des informations et la durée de vie des supports qui les contiennent, sont encore mal maîtrisées, comme le confirme le rapport des Académies des Sciences et des Techniques "Longévité de l'information numérique".

Toutes les personnes ayant en charge le stockage, l'archivage et la conversation de données numériques : professions libérales (médecins, radiologues, architectes, photographes, notaires...) ou responsables qualité, archivistes, responsables informatiques... d'hôpitaux, de banques, de services de retraites... sont donc confrontées à la question de la pérennité des données archivées.

Pour les sensibiliser à ces problématiques, le GIS-SPADON a organisé le 8 février 2011 une journée d'information qui a rassemblé plus de 150 personnes.

Elle s'est articulée autour de la présentation du rapport "Longévité de l'information numérique" par M Erich Spitz, président du groupe pérennité des supports numériques (PSN) créé par l'Académie des sciences et l'Académie des technologies. Elle a également abordée des questions telles que : Comment fonctionne un disque optique ? Comment en mesure –t-on le vieillissement, quelles sont les principales défaillances constatées ? Quelle solution a retenu l’institut national de l’audiovisuel pour ses collections ?